Protected by Copyscape Plagiarism Check

mardi 27 mars 2007

Les mineurs de fond




Pietragalla, une étoile sur le carreau de la mine (La Voix du Nord)


Je viens d'apprendre que Marie-Claude Pietragalla et sa compagnie avaient créé un ballet sur la catastrophe de Courrières, sur la condition des hommes, femmes de ma région, la région des mines.
Je suis allée voir Germinal avec Renaud ( que j'adore comme chanteur mais une très mauvaise interprétation dans ce film), je n'ai pas pu parlé pendant 2 bonnes heures (quand on me connait, on sait que c'est exceptionnel).

Ce n'est pas tant que les histoires familiales m'ait submergée ( jamais beaucoup parlé, jamais connu) mais c'est en moi, ça resurgit d'un fin fond que je n'explique pas, qui n'est pas palpable, pas vécu, une résonance particulière, comme si cette histoire m'appartenait, coulait dans mes veines.
C'est comme si j'avais déjà vécu ces souffrances, cette vie de mineur, je suis bouleversée, c'est difficilement compréhensible.
Certes mon arrière grand père était mineur mais je ne l'ai jamais connu et on parlait très peu de lui et encore moins de son travail.
Certes les terrils faisaient partis de ma vie, de ma vue, de mon paysage mais les mines n'existaient plus, je ne suis allée en visiter, ni ne sais pas grand chose de plus.
Durant mes cours de philo, il me reste un vague souvenir d'une théorie qui disait que l'on n'apprend rien, on se rappelle.
C'est le sentiment que j'ai.

Aucun commentaire: