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lundi 7 mai 2007

Cécilia is back




On a retrouvé Cécilia.
Le petit l'avait perdue. Nous voilà soulagés, on lui a retrouvé.



Ce qui m'inquiète le plus c'est le silence assourdissant de toute la presse française à ce sujet. Aucun journaliste n'a osé poser la question, aucun éditorialiste n'a évoqué le sujet, ou alors du bout des lèvres. Ne me dites pas que la censure et la peur ont commencé.

Elle devient la First Lady, sans aucun rôle ni pouvoir, sauf celui de la représentation de la France.

Et, petit, il faut aussi assumer les devoirs que cette élection te procurent et celui de notre représentation doit l'être tout autant, dans la clarté (si souvent claironnée par tes nervis).

Cécilia revenue juste pour la teuf, ou quoi?




3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un extrait d'article en rapport avec le sujet...

Cécilia Sarkozy, le mystère qui intrigue... de loin

Preuve qu’on n’a pas la même perception des événements en fonction du lieu où l’on se trouve, c’est en feuilletant cette semaine The Independent que la question nous saute aux yeux : quid des relations au sein du couple et du rôle de Cécilia dans les derniers jours de campagne du candidat Nicolas Sarkozy ? Reconnaissons-le, tout à notre étrange débat présidentiel à trois, subjugués par la danse du ventre autour des centristes, le sujet nous passe bien au-dessus de la tête.

Il en est tout autrement pour le journal britannique sidéré par ce qu’il considère être une « loi du silence » observée par l’ensemble des médias français autour de l’affaire qui, pourtant, selon la formule retenue par son correspondant, « obsède tout le microcosme médiatico-politique parisien ». A ce silence radio, terme qui vient d’ailleurs de la culture militaire lorsqu’on interdit toute communication qui pourrait indiquer à l’ennemi sa propre position, l’Independent trouve d’abord une raison exacte puisque la loi en France punit toute divulgation d’information relative à la vie privée

Après avoir noté qu’une des rares apparitions publiques de Cécilia Sarkozy ces derniers temps remonte à dimanche dernier lorsqu’elle a accompagné son mari dans un bureau de vote à Neuilly, l’Independent, qui dépeint Nicolas Sarkozy en personnage « notoirement fragile et hyperactif », se demande, sur un ton faussement dubitatif et à supposer qu’il y ait du gaz dans l’eau, si le public a le droit de fourrer son nez dans la vie privée du candidat à l’Élysée ?

« Dans n’importe quel autre pays démocratique, une tension dans le couple que forme un favori à l’élection présidentielle et sa femme serait un sujet explosif, ferait la une des journaux, mais pas en France », s’étonne le quotidien qui nous renvoie à l’affaire Mazarine, la fille longtemps cachée de François Mitterrand, pour mieux dénoncer cette manie bien française de découpler la sphère publique du domaine privé.

Anonyme a dit…

Voici une petite vidéo intéressante...
http://www.dailymotion.com/video/x1rgl4_cecilia-ne-dements-pas

Anonyme a dit…

Par John Lichfield, à Paris

The Independent, le 25 avril 2007

Les médias français, qui débordent d'articles sur la couverture électorale, n'ont quasiment pas publié, diffusé ou placé un mot sur le sujet qui obsède le plus le village politico-médiatique parisien.

Onze jours avant le second tour de l'élection présidentielle, un code de silence imposé par la loi entoure l'état des relations entre celui qui fait la course en tête, Nicolas Sarkozy, et sa femme, Cécilia.

Mme Sarkozy, 49 ans, s'est brièvement séparée de son mari il y a deux ans et est ensuite revenue en grande fanfare.

Elle a voté aux côtés de M. Sarkozy - et sans doute aussi pour M. Sarkozy - au premier tour de l'élection de dimanche dernier.

C'était la première fois qu'on la voyait sur la campagne électorale depuis deux semaines. Depuis, Mme Sarkozy a disparu à nouveau de la vue du public.

Dimanche, lorsqu'ils ont voté [ensemble] à Neuilly-sur-Seine, la banlieue chic de Paris, les relations eu sein du couple semblaient, pour le moins, tendues. Les reportages sur une nouvelle rupture sérieuse dans le mariage de Sarkozy ont été l'objet, depuis une dizaine de jours, de spéculations constantes et sanglantes - même des chansons - sur l'internet en français.

Des histoires ont été publiées dans la presse britannique et dans d'autres journaux étrangers, suggérant que Mme Sarkozy ait quitté une fois encore son mari pour un autre homme - en plein milieu de la campagne politique la plus importante de sa vie.

Une source au sein du parti de M. Sarkozy, à l'UMP, a déclaré à The Independent qu'il était à présent "globalement connu" qu'il y avait eu une nouvelle rupture dans ce qui avait été considéré auparavant comme un mariage parfait et solide. Mais cette source a suggéré que cette rupture puisse une nouvelle fois être temporaire.

Dans presque tous les autres pays démocratiques, une séparation entre le favori à la présidentielle et sa femme au milieu de la campagne électorale serait explosive et ferait la une des médias. Mais pas en France.

Selon la loi française, il est illégal pour les médias de discuter de la vie privée, même de celle des personnalités de tout premier plan. Cette loi s'applique aussi aux publications étrangères, telles que The Independent, qui circulent en France.

Cette loi part d'une bonne intention, mais elle peut avoir des effets pervers. La personnalité supposée fragile et hyper-active de M. Sarkozy est au centre du second tour de la campagne.[1] Et il est clairement favori pour battre la candidate socialiste, Ségolène Royal, le 6 mai.

Si sa femme l'a quitté à un moment aussi sensible, le public n'a-t-il pas le droit de le savoir ? Pendant 14 ans, les médias français n'ont pas pu dévoiler le fait que le Président Mitterrand, aujourd'hui décédé, avait une seconde famille et une fille illégitime, Mazarine.

Dans l'un des rares articles à être sortis sur le "mystère Cécilia" dans la presse française, Daniel Schneidermann, l'éditorialiste de Libération, demandait pourquoi les médias français n'avaient pas été "vaccinés" par l'expérience "Mazarine".[2]

sarko_c_cilia
Le retour de Cécilia, une mascarade ?

"Une femme qui quitte le mariage a des conséquences bien plus graves, à la fois physiques et psychologiques, qu'une aventure extraconjugale," a écrit M. Schneidermann. "La femme [de M. Sarkozy] avait même son propre bureau à son QG de campagne."

L'éditorialiste de Libération s'est aussi plaint que la "Pravdaïsation" de la presse française soit allée encore plus loin. Sans mentionner les rumeurs selon lesquelles Cécilia avait disparu, le magazine Paris-Match - possédé par un groupe appartenant à un ami de M. Sarkozy - a publié une photo diffusée ce mois-ci, intitulée "Revoilà Cécilia".

Cette photo la montrait dans une robe fuchsia lors d'un gala de charité à Paris. Il n'y avait aucun signe de M. Sarkozy.

Guy Birenbaum, un éditeur et commentateur politique, qui a publié des livres sur les relations intimes entre la politique et les médias en France, a dit : "Le mariage de Sarkozy est une question légitime évidente pour les médias français. Ce n'est pas vraiment à cause de la loi qu'ils l'ignorent, mais parce qu'ils ont peur et par déférence vis-à-vis du pouvoir."

Traduction [JFG-QuestionsCritiques]